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Sonic The Hedgehog (PS3/Xbox360) [Partie 2]

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Sonic The Hedgehog (PS3/Xbox360) [Partie 2] Empty Sonic The Hedgehog (PS3/Xbox360) [Partie 2]

Message  ash Lun 1 Déc - 22:52

Qu' il s' agisse du réveil du Dieu Chaos et de l' hécatombe humaine qui s' ensuivit (Sonic Adventure), de la rivalité entre Sonic et le seul hérisson non robotisé capable de le battre sur son propre terrain (Sonic Adventure 2), de la revanche d' un clone métallique prêt à se retourner contre son maître pour sa vendetta personnelle (Sonic Heroes) ou de la soif de vérité d' un Shadow tiraillé entre la pureté de son courage et la noirceur de son âme (Shadow The Hedgehog), les Sonic 3D ont toujours su nous tenir en haleine, de la première cinématique à la dernière, avec une trame dépassant le canevas classique de la simple poursuite au pouvoir initialisée dans les opus 16bits. Certes, Eggman est toujours en quête d' items censés lui amener le contrôle de la planète, mais depuis 1999 il apparaît toujours quelqu' un qui relance l' intérêt, complètant l' intrigue sans la complexifier. Dans ce Sonic The Hedgehog, Sonic intervient pour sauver la princesse Elise du Royaume de Soleanna des griffes d' Eggman, venu la capturer pendant la cérémonie de célébration du Dieu Solaris. N' écoutant que son courage, le hérisson la délivrera vite fait, se remettant Eggman sur le dos (mais je pense qu' il doit avoir l' habitude), tandis que non loin, Shadow, devenu Agent Gouvernemental, enquête sur un sceptre mystérieux en compagnie de Rouge, dans une des bases du Docteur. Et que pendant ce temps, un troisième hérisson, un télépathe nommé Silver, arrive du futur afin de tuer le responsable de l' Apocalypse qui détruira d' ici peu toute forme de vie en libérant Iblis, le démon des Flammes du Désastre... responsable qui n' est autre que Sonic lui-même... Pas mal de personnages pour pas mal d' éléments complexes, dans une histoire aux forts relents de RPG (la princesse, le chevalier, le rival, l' ennemi commun, le royaume en péril, l' Apocalypse à venir...) qui se ressentent même dans le gameplay, puisqu' en plus aux badniks dotés de points de vie (héritage de Sonic Heroes), on trouve ici un système de Gemmes, à acheter lors des phases d' aventures en ville, et qui ont toutes un pouvoir différent: ralentir le temps, rusher sur une courte distance, activer un Magnet Shield, créer une mini-tornade... autant d' actions pimentant l' action tout en étant d' une aide indéniable- surtout en mode difficile


Ainsi, à l' instar des grands noms du RPG (tels que Final Fantasy ou Tales of Symphonia), mais à moindre mesure, Sonic The Hedgehog traite de l' amitié, du courage, du surpassement de soi, de la rivalité, mais- et c' est là la nouveauté, LE clash qui divise les gamers sur ce soft- aussi de l' amour, et du ressentiment. Car au fil de leurs aventures, Sonic et Elise vont lier quelquechose de très fort, dépassant peu à peu le simple lien héros / princesse. Sonic apparaîtra vite comme une personne indispensable dans la vie d' Elise, cette princesse orpheline et solitaire liée à Iblis par une malédiction qui la torture tout en, paradoxalement, l' obligeant à rester forte. Oui, vous allez me dire <> En même temps, sans trop spoiler, ils couchent pas ensemble non plus... Et ce qui peut apparaître comme une dérive douteuse est en fait l' atout maître du jeu. Après plus de 15 ans de rushs de folie, de cascades et d' actes de bravoure hallucinants, de charisme brut et de punchlines en pagaille, Sonic évolue et dévoile son humanité, une face qu' on ne lui soupçonnait pas jusqu' alors. La Sonic Team a tenu le pari (osé) de descendre sa mascotte de son piédestral et de la rendre plus humaine, plus attachante. Un peu comme Dante, plus vif et barbare dans Devil May Cry 3, mais aussi plus émotionnel et plus sensible. Ce qui passerait pour une faiblesse assumée chez un personnage aussi abrupt, aussi taillé pour la classe et le style, le tire indéniablement vers le haut. Il devient donc évident que pour son passage sur 360 et PS3, l' évolution ne fut pas que graphique. Elle fut aussi personnelle. On pourrait alors davantage parler de renaissance, plutôt que de retour aux sources. Ce qui laisse présager du meilleur pour les hypothétiques Sonic The Hedgehog 2 et 3... Et un dernier conseil: pour ceux qui se croiraient assez forts pour terminer les trois scénarios et accéder au Last Episode... préparez quand même la blinde de mouchoirs. Parce que comme à la grande époque de Sonic Adventure, Sonic The Hedgehog nous touche jusqu' à le DERNIERE scène...









Ce qui fait plaisir


- Les graphismes détaillés et les textures magnifiques

- Les meilleures musiques depuis l' époque Megadrive / SegaCD

- Le Gameplay simple mais complet

- Le scénario, incroyablement immersif pour un Sonic

- LES PHASES D' ACTION INTENSES !!! Raaah!!!

- La replay value monstrueuse



Ce qui fait flipper


- Le frame data morfle un peu quand il y a trop d' effets à l' écran

- Deux ou trois bugs de collision

- Les phases en ville un peu saoûlantes

- Silver est lent !...

- Et le gameplay de Blaze est HORRIBLE !!!




Sûr que pour un jeu de PS3 et de Xbox360, il aurait dû être bien mieux géré techniquement. Quand on voit Gears of War ou Heavenly Sword, il est permis d' émettre une légère déception. On a un peu trop l'impression de passer à côté d' une perle du jeu de plate-forme. Mais Mazette! Que ce jeu est terrible! Une fois pris en main (comprenez une fois qu' on a appris à fermer les yeux sur les deux ou trois bugs), il s' avère jouissif et très prenant. Et que dire des cinématiques, superbes et merveilleuses. Déjà et pour les années à venir LE jeu de plate-forme next-gen.











Quick, please !!

Ponctuant le scénario de Sonic, les Phases d’ Action Intense (ou PAI) se détachent irrémédiablement du reste du jeu. D’ une part parce qu’ ils sont techniquement irréprochables (pas un ralentissement en vue), d’ autre part parce qu’ ils représentent l’ essence même de la saga, concentrée dans ces quatre saynettes de vitesse folle. Il faudra juste diriger le hérisson sur la gauche ou la droite, et sauter (le jeu gérant automatiquement sa course effrénée), tandis que les armées d’ Eggman se déploient, attaquent, et qu’ il faut atteindre un point précis sans sortir du décor- ce qui à cette vitesse, croyez-moi, est loin d’ être simple. D’ une immersion sans commune mesure, notamment grâce à sa caméra très proche (on dirait du Sonic en vue subjective), ces PAI valent à elles seules la possession du jeu, enterrant au passage en huit petites minutes le Sonic and the Secret Rings entier de la Wii, pourtant pourvu du même système. Incontestablement, LE point fort du soft.

Télékinétique un peu toc

Après Sonic et ses rushs et Shadow et ses véhicules, il fallait bien un gameplay spécial pour le hérisson argenté. Silver est donc télékinésiste, il peut déplacer les objets par la pensée. Audacieuse sur le papier, l’ idée est vite un cauchemar pad en main : le nombre d’ objets à soulever est limité, voire imposés pour avancer dans les niveaux, il faut paralyser les ennemis avant de s’ en emparer… une vraie galère. De plus, Silver est lent, très lent, et le jeu rame à fond quand trop d’ objets sont empoignés. Du coup, le scénario de Silver en souffre, et en fait le scénar le moins intéressant à jouer. Ajoutons à cela Blaze (issue de Sonic Rush- NDS, 2005) et son gameplay plus qu’ aléatoire (« Je vais te tuer !... ah… bon bah je te tuerai quand j’ aurai compris comment fonctionne cette attaque… mais elle s’ arrête quand ??... ah !... pas le vide !!... ah !!... »), et il ne faudra pas s’ étonner si ce personnage devient le moins apprécié des fans. Mais bon, si ce n’ est rien que pour accéder au scénario final…

De grands noms pour une grande BO

Fait courant au Japon et aux US, une BO de Sonic The Hedgehog est sortie dans le commerce. Fait encore plus courant, l’ Europe a eu que dalle, mais bon… Impressionnante par son contenu (trois CD contenant tous les thèmes du jeu, ainsi que les Events [bande sonore des cinématiques] et des versions remixées inédites), cette BO étonne surtout par la présence des thèmes chantés. Aux côtés de l’ inénarrable Crush 40, qui n’ est ici qu’ un artiste présent dans les remixes, on trouve une pléaide de chanteurs reconnus, ce qui constitue une première pour la saga.

Créé en 1996 en Californie, le groupe rap-punk Zebrahead s’ est chargé du thème du hérisson, His world . Retouché par SEGA, il deviendra le thème officiel du jeu- comprenez, son title theme, son boss theme, etc… Après une bonne expérience dans le domaine du jeu (ils ont signé des titres sur les BO de Tony Hawk Pro Skater 3, WWE Smackdown ou encore Flatout 2), ils bénéficieront d’ une renommée indéniable au pays du soleil levant. C’ est d’ ailleurs ce qui convaincra les grands de SEGA de les approcher pour figurer sur la BO du jeu, True Blue : The Best of Sonic The Hedgehog.

Après avoir conçu certains thèmes pour la BO de Shadow the Hedgehog (PS2/Xbox/NCG, 2004), Lee Brotherton, alias LeeBro, du studio anglais Remix Factory, est contacté pour une nouvelle contribution. Il chante Dreams of an absolution, le thème de Silver, accompagné de Jun Senoue. Shadow, quant à lui, récupère son All Hail Shadow de 2004, cette fois remixé par Crush 40 pour une version plus dark que l’ originale. Enfin, le jeu se pare d’ un thème final commun, Sweet Dreams, interprété par le studio Dreams come true, lui aussi ami de longue date du hérisson puisque présent comme Jun Senoue depuis le grand Sonic 3 de la MegaDrive. Remix next gen du thème final de Sonic 2- les fans apprécieront- ce Sweet Dreams ’06 est interprété par Yoshida Miwa, leader mignonne du studio, avec le featuring d’ un certain Akon ! Décidément, une bande originale éclectique à tous les niveaux !

Mais le plus beau reste à venir, en ce qui concerne LE thème du jeu, l’ imparable tire-larmes My destiny. A la fois chanson finale et thème personnel d’ Elise, il accompagne les moments les plus intimes de la princesse et de son nouvel ami le hérisson, sous des notes de piano et de violons d’ une beauté sidérante. Une mélodie douce et calme, aux antipodes des autres thèmes de la série, qui prouve là le net changement de cap de la série vers quelquechose de plus humain. Et quoi de mieux pour cela que de confier les paroles à une femme ?

Donna de Lory a commencé comme choral sur le Who’ s that girl Tour de Madonna en 1987, avant de s’ affirmer comme artiste à part entière en 1993 avec son album éponyme. Suivront Songs’ 95 en … 1995, Bliss en 2001, Live & Acoustic en 2003, In the Glow en 2003, The lover and the beloved en 2004, The lover and the beloved Radio DJ mix la meme année, et Sky is open en 2006. Donna de Lory a su mettre son style et sa justesse au service d’ un grand theme, donnant à cette occasion la plus belle preuve d’ amour au hérisson jamais enregistrée.


Quelques vidéos utiles^^

Phase d'action intense:
http://fr.youtube.com/watch?v=HcqW9Rv8KJM

Trailer:
http://www.gametrailers.com/player/12959.html
ash
ash

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